La transcription et la translittération du russe
Le russe utilisant l'alphabet cyrillique, il est parfois besoin de pouvoir écrire des mots russes en employant l'alphabet latin. On a alors recourt à des systèmes de transcription ou de translittération.
Transcription empirique nationale
Transcription empirique nationale: système propre à chaque langue pour transcrire un mot russe et le rendre accessible et approximativement prononçable sans apprentissage particulier . Le mot peut être aussi totalement adapté ( francisé, anglicisé…).
Deux exemples de transcriptions empiriques nationales : (française et anglaise)
Толстой à Tolstoï, Tolstoy Чехов à Tchekhov, Chekhov Пушкин à Pouchkine, Pushkin Санкт-Петербург à Saint-Petersbourg, Saint-Petersburg Москва à Moscou, Moscow |
Transcription phonétique: rendre compte de la prononciation du mot russe, indépendamment de sa forme écrite: un signe = un son. . On utilise l’alphabet phonétique international (API), aménagé pour le russe; les mots ainsi écrits sont notés entre crochets ( [ ] ).
Transcription phonologique: un signe = un phonème. En russe, il y a 32 phonèmes consonantiques et 5 phonèmes vocaliques; on utilise généralement le système de la translittération internationale; les mots ainsi transcrits sont notés entre barres obliques (/ /).
Translittération: c'est la conservation, en utilisant l’alphabet latin, de la forme écrite du mot russe. La translittération des slavistes utilise les caractères empruntés au tchèque č, š, ž, šč pour translittérer respectivement les lettres russes ч , ш, ж, щ, et les digraphes ju et ja pour noter ю, я.
Cette translittération est utilisée dans les éditions à caractère scientifique et dans les bibliographies, pour citer des extraits ou des ouvrages en russe.
Translittération des slavistes :
Толстой à Tolstoj Чехов à Čexov Пушкин à Puškin Санкт-Петербург à Sankt- Peterburg Москва à Moskva |